“Que votre non soit non que votre oui soit oui” . La question du titre n’est pas la même que celle posée : modifier ou abroger ? La réponse semble prendre en compte “modifier”. Est-ce vraiment la question posée ? si un motu proprio peut être modifié ou pire abrogé alors sa valeur n’est que relative et le motu proprio qui l’abroge est lui-même sans valeur car modifiable à son tour. Bref on est loin de la clarté de Notre Seigneur Jésus Christ. Ce qui est clair en revanche (car c’est là, n’est-ce pas, le vrai problème soulevé) c’est que le pape de ce monde veut détruire tout ce qui est ou semble contraire à sa propre vision de la religion qu’il voit comme purement humaniste.

« Est-ce vraiment la question posée ? » dans notre article https://reponses-catholiques.com/un-pape-peut-il-modifier-le-motu-proprio-dun-predecesseur/. Il semblerait bien que non.

Certes, le lecteur aura remarqué que nous saisissons souvent l’occasion d’une question pour faire une réponse plus globale, ou apporter des précisions sur des sujets connexes. Par exemple, à une question récente portant sur l’accès à la confession pour les Protestants, nous avons aussi répondu pour les Orthodoxes. S’agissant de la question sur le motu proprio, il nous a semblé plus pertinent de répondre de façon plus globale : modifier, c’est plus global qu’abroger.

Maintenant, si la vraie question posée est « Un pape a-t-il le droit de prendre une décision conforme au Magistère de l’Eglise mais qui me déplait ? », la réponse est toujours « oui ».

La question suivante devient alors, « Lorsqu’un point du Magistère de l’Eglise me semble critiquable, vais-je faire ce que l’Eglise me commande dans l’encyclique Veritatis splendor de St Jean-Paul II, à savoir m’informer soigneusement sur ce point, lire les textes, me référer à la Tradition théologique et spirituelle de l’Eglise, en parler avec un prêtre et/ou des personnes compétentes et solides dans la foi, faire oraison en méditant dessus, peser les arguments, afin de me forger une opinion en conscience ? »