Comment doit être célébrée la nouvelle messe ?

Comment doit être célébrée la nouvelle messe (Novus Ordo) telle qu’établie par l’Eglise ? Dans quel document officiel cela est-il décrit ? Plusieurs personnes m’ont dit que la manière dont elle est célébrée est contraire à ce que l’Eglise prescrit. La SSPX est-elle schismatique ? Participer à leur messe le dimanche remplit-il le devoir ecclésiastique dominical ? Durant la messe de la SSPX, le nom de l’évêque local et du Pape sont mentionnés, Cela signifie-t-il qu’ils sont en communion avec l’Eglise ?

 

Prenons les questions une par une.

1° Comment doit être célébrée la nouvelle messe (Novus Ordo) telle qu’établie par l’Eglise ?

Déjà, ce n’est pas la « nouvelle messe », c’est la messe tout court, dans sa forme ordinaire. Parler de « Novus Ordo », c’est déjà employer une phraséologie tendancieuse. En outre, la forme ordinaire existe depuis 1969, donc la considérer toujours comme « nouvelle », c’est ne pas trop avoir réactualisé son logiciel plus de 50 ans après.

2° Dans quel document officiel cela est-il décrit ?

Dans le Missel romain. Et les gens qui disent que ce document est contraire à l’Eglise a prescrit sont dans l’erreur, puisque c’est l’Eglise qui a rédigé et publié ce missel.

3° La SSPX est-elle schismatique ?

S’il s’agit de la FSSPX, oui.

4° Participer à leur messe le dimanche remplit-il le devoir ecclésiastique dominical ?

Non. Nous avons publié plusieurs articles expliquant que leurs sacrements sont illicites (sauf la Réconciliation et le Mariage), c’est-à-dire que tout catholique de bonne foi ne doit pas les recevoir, sauf danger de mort. Nous avons aussi précisé qu’ils sont cependant valides (= ils « marchent »). Mais c’est tout aussi vrai des sacrements d’autres schismatiques, même si le dialogue œcuménique nous en a bien rapprochés, les Orthodoxes.

5° Durant la messe de la SSPX, le nom de l’évêque local et du Pape sont mentionnés, Cela signifie-t-il qu’ils sont en communion avec l’Eglise ?

Et alors ? Les Orthodoxes aussi, n’ont pas de problème à reconnaitre le Pape comme patriarche des Latins. Cela ne les empêche pas d’avoir leurs propres évêques en parallèle avec les évêques catholiques. La FSSPX a ordonné des évêques. Elle n’en a pas partout, donc l’évêque du lieu dans bien des endroits ne peut qu’être le catholique. Mais leurs évêques, quand ils en ont, sont forcément en concurrence avec un évêque catholique. Ou alors ils sont sans diocèse ? Mais qui les a nommés sur quelle mission ? Seul le St Siège peut nommer un évêque. Donc, non, ils ne sont pas en communion avec l’Eglise catholique.

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Commentaires

  1. TÊTE. Gérard

    On reconnaît l’arbre à ses fruits
    1. Un millénaire d’usus antiquor vaut il mieux que 50 ans de « cène » eucuménico-protestante ?
    Qui a vidé nos églises ?

    2 le serpent se mord la queue

    3 tout dépend de quel point on se place

    4. Là on est en plein délire !
    Qui a interdit la messe tradi en latin ? Personne

    5. Encore heureux qu’il y ait eu des successeurs à Mgr LEFEBVRE qui sera un jour porté sur les autel n’en doutons pas…

  2. Michel MICHEL

    En tout cas, “ce logiciel de plus de 50 ans” peut sembler lié à l’état désastreux où se trouve l’Eglise en Europe…

  3. Leclerc

    Je ne suis pas d’accord avec cela.
    En effet la fraternité SPX est reconnue par la conférence des évêques de France, où chaque autorisation canonique est demandée par exemple la mise à l’État laïque des prêtres accusés de pédophilie de ladite fraternité.
    Finalement la conférence des évêques de France a accordé à la FSSPX une délégation pour ses affaires là. Il faut noter aujourd’hui que la position de l’Église catholique surtout en France mais aussi de Rome et positive contrairement aux quelques années en arrière.
    Il faut dire aussi que la génération 68 est presque fini. Et que des centaines de jeunes qui est votre avenir que vous critiquez se retourne vers la tradition. Vous aurez toujours des arguments contre cela mais l’Église catholique du futur vous contredira sûrement. Ma position est celle de l’Église dans 500 ans. Celui qui n’est pas pécheur jette la première pierre.

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