
J’ai toujours eu du mal à faire oraison silencieusement. Pour prier, j’utilise le bréviaire. Je sais que c’est la prière de l’Eglise et je m’unis à elle. Je mentionne les intentions que l’on m’a confiées. Et je fais une lecture méditée des psaumes et des hymnes, m’arrêtant sur les versets qui expriment ma prière (“Je n’ai de repos qu’en Dieu seul”, par exemple). Est-ce une bonne méthode pour parler à Dieu et l’écouter ?
Oui, c’est une très bonne manière de prier. L’oraison mentale n’est pas une obligation, sauf pour les religieux dont c’est la spiritualité comme ceux des traditions ignacienne ou carmélitaine. La prière du bréviaire est, en revanche, un engagement pour les ministres ordonnés et les vierges consacrées.
L’oraison mentale est une excellente manière de prier mais, encore une fois, elle n’est pas la seule. On peut prier comme décrit dans la question, en disant le chapelet ou d’autres méthodes selon l’appétence que l’on a. En revanche, il est important d’en parler avec un accompagnateur spirituel.