Mantille 5

“Nous terminions notre article sur lequel ce commentaire pose une question par la pertinence de se former en théologie et histoire de l’Eglise. En voici une bonne illustration.” => Pourquoi vous en prendre à ma formation en théologie et en histoire de l’Église ? Je me forme certes seulement depuis 2014, j’ai suivi un cursus universitaire, j’ai été catéchiste pour adultes et j’enseigne actuellement dans le secondaire. Certes c’est relativement modeste comme bagage mais je ne crois pas être dépourvu de méthodologie. En tout cas les autorités religieuses qui m’entourent, m’ont toujours fait confiance pour transmettre la doctrine. « Les chrétiens doivent s’habiller comme tout le monde” => Certes, mais cela veut-il dire que je doive sortir en sous-vêtements sous prétexte que mes contemporains sont de moins en moins vêtus et qu’il faille s’habiller comme tout le monde ? Cela rejoint votre propos sur les femmes et la canicule : outre qu’il soit pourtant conseillé de sortir la tête couverte en cas de fortes chaleurs (dans tous les pays où il fait très chaud hommes et femmes se couvrent pour se protéger du soleil), nos contemporains supportent de moins en moins les vêtements au-delà de 25 degrés : va t on autoriser les maillots de bain à l’église pour ne pas laisser les pauvres fidèles “crever de chaud” ? C’est absurde. La crise touche aussi et avant tout les mœurs de notre époque. Ne faisons donc pas dire à l’auteur anonyme de l’épitre à Diognète ce qu’il ne dit pas. Concernant le pantalon et le kilt : le padre Pio ne condamnait pas le pantalon en soi bien entendu mais les vêtements immodestes (jupes courtes, jeans moulants) ainsi que les femmes en vêtements masculins et inversement. Comment le savait il même si portés en privé ? Visiblement par la grâce de Dieu et sa communication avec les anges ! En tout cas d’après le témoignage de ces fils et filles spirituels qui rapportent eux même ces faits, et par les nombreux miracles qui l’ont entouré toute sa vie durant. Or concernant le kilt ou le kimono, ce sont des pratiques effectivement culturelles, et il existe bien une façon spécifique de porter le kimono pour un homme qui diffère de la femme au Japon par exemple. En revanche en occident, les pantalons féminins non moulants sont plutôt rares… Et c’est surtout une innovation du XXe siècle créée pour effacer les différences de genre (d’après leurs inventeurs eux même et les cours d’histoire de la mode). Quel rapport avec le kilt ou le pantalon traditionnel vietnamien ? Encore une fois que l’Eglise n’impose pas de charge trop lourde à ses enfants et qu’elle ait allégé les obligations dans son nouveau code, c’est tout à son honneur et très maternelle comme sollicitude (elle l’a fait dans d’autres domaines comme le jeune eucharistique ou la communion dans la main) ; mais ne mettons pas sur un pied d’égalité les mœurs douteuses d’aujourd’hui avec celles qui étaient en vigueurs avant la révolution morale des années 70. Certes l’humilité ou la modestie sont des qualités avant tout intérieures mais dont il faut témoigner par des signes extérieurs. Les cas historiques exceptionnels ne signifient pas qu’il faille vivre tout nu comme ste, ou que ste Jeanne d’Arc était une égérie lgbt avant leur (comme certains se plaise à la dépeindre aujourd’hui…). Toutes les modes ne se valent pas. Quant à l’évêque et sa calotte (dont j’ai toujours appris qu’il la portait en signe de son appartenance à la hiérarchie de l’Eglise, mais vous devez avoir vos sources concernant la protection contre le froid…), Il se découvre au moment de la consécration. Concernant la mantille vous revenez souvent dessus mais mon intervention ne portait pas sur elle spécifiquement, pourquoi déformer mon propos ? Que la mantille n’existe que depuis 5 siècles ne change rien au fait qu’il faille se couvrir la tête à l’Eglise depuis toujours (que ce soit avec un voile, une mantille ou autre). Pour terminer, l’exégèse c’est bien évidemment important et nécessaire mais trop souvent les exégètes modernes cherchent à ranimer des débats justement éteins depuis l’antiquité comme vous le mentionnez… (Mais cela m’intrigue quand même de connaitre vos sources concernant : “nous avons déjà montré que le port du voile dans l’Antiquité gréco-romaine était courant mais loin d’être systématique et que c’était un sujet de débat dans l’Eglise”). Vous parlez comme si l’exégèse actuelle avait définitivement clos le sujet concernant l’interprétation de Saint Paul, mais c’est loin d’être le cas. Des pères grecs aux exégètes melkites contemporains sans oublier beaucoup de nos prêtres occidentaux, asiatique ou africains, ce que l’on peut dire c’est que la question fait encore couler beaucoup d’encre. Débattons-en donc cordialement et avec enthousiasme pour l’amour de la vérité !

Nous répondons aux questions dans l’ordre :

1° Formation en théologie et en histoire de l’Eglise

Nous écrivons dans notre article https://reponses-catholiques.com/encore-la-mantille/: « Nous invitons nos lecteurs à se former en Bible dans des cursus sérieux. »  Nous nous adressons donc à tous nos lecteurs. Quand nous parlons de celui qui a posé la question, nous disons « l’auteur de la question ». Pourquoi l’auteur de la présente question se sent-il exclusivement visé ? D’autant plus que la question initiale de https://reponses-catholiques.com/est-ce-obligatoire-de-porter-une-mantille-ou-un-voile-a-la-messe/ était posée par une jeune femme ?

2° S’habiller en sous-vêtement sous prétexte de s’habiller comme nos contemporains

Justement, nos contemporains ne sortent pas habillés en sous-vêtements. C’est même, si l’auteur de la question l’ignore et que la fantaisie lui en prenait, un délit. Il n’y a pas besoin d’être chrétien pour être correctement vêtu, la loi civile le dit elle-même.

Ensuite, de quoi parle-t-on ? De mettre ou non une mantille à la messe. Donc une femme sans mantille, aux yeux de l’auteur de la question, équivaut à une femme en sous-vêtements ? Se rend-il compte du caractère insultant de ses propos, de sa muflerie et de ce que cela dit de sa moralité à l’égard des femmes ?

A l’heure où des Iraniennes courageuses se battent, sont violentées et tuées pour ne plus porter de voile dans une société où les hommes considèrent les femmes non voilées comme des proies sexuelles, ce discours est particulièrement grave.

3° Autoriser les maillots de bain à l’église pour ne pas « crever de chaud »

Là aussi, s’il l’ignore, nous l’informons qu’il est interdit de se promener en maillot de bain sur la voie publique, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes. Ensuite, à nouveau, on parle de porter une mantille ou non. Quel rapport avec les maillots de bain ?

Quant à ses considérations sur le fait de se couvrir la tête en cas de forte chaleur, c’est pour se protéger du soleil. C’est totalement inutile et même contreproductif à l’ombre. Et une messe, à moins d’être en plein air, c’est rarement en plein soleil. Par ailleurs, s’il est si important de se couvrir la tête en cas de chaleur, pourquoi les hommes ne se couvrent-ils pas la tête à l’église ?

4° Le Padre Pio et le pantalon

Donc le Padre Pio ne « condamnait pas le pantalon en soi ». Bon, tant mieux, on avance un peu. Mais qu’il aille « mater » comment les femmes qui ne sont pas en sa présence sont habillées « par grâce de Dieu et communication avec les anges » ? Nous trouvons fortement douteux que les grâces qu’il a reçues soient utilisées pour ce genre de motif et demandons des sources fiables pour le confirmer.

5° Rapport entre le pantalon, le kimono et la tenue des Vietnamiennes

Le rapport est que certains vêtements sont autant portés par les femmes que les hommes. C’est vrai pour le kimono, cela l’est aussi pour le pantalon. Et du temps du Christ, les hommes portaient des tuniques, donc des robes.

Ce qui amène au fait que le pantalon pour les femmes n’est pas fait pour « effacer les différences de genre ». Il est sûr que c’est un instrument d’émancipation de la femme parce que c’est plus pratique, cela permet de faire du sport, du vélo ou de la moto, cela protège du froid et permet de sortir davantage, et, il faut bien le dire, limite les agressions masculines. De nos jours, les filles le savent bien, porter une jupe augmente le risque d’être importunées, si ce n’est pire. C’est d’être en jupe que certains hommes considèrent indécent, pas en pantalon.

L’auteur de la question qui embellit la mode avant les années 70 nous dit qu’il est rare que les pantalons des femmes ne soient pas « moulants ». Donc, soit il n’a jamais connu cette période, soit il l’a oubliée car, autrement, il se souviendrait des pantalons « pattes d’eph’ » qui n’avaient rien de moulant, ou des pantalons à pince des années 80. Non, les pantalons des femmes ne sont pas forcément moulants et ceux des hommes peuvent l’être.

Et l’autre rapport avec le kimono est que, comme il existe des kimonos d’hommes ou de femmes, il existe des pantalons d’hommes ou de femmes. Quel homme irait s’acheter ses pantalons dans une boutique de vêtements pour femmes ou vice-versa ?

Quant aux considérations sur Ste Jeanne d’Arc comme icône LGBT, l’auteur de la question se rend-il compte qu’il reprend à son compte les accusations du procès de la sainte ? Elle portait des pantalons, donc elle était lesbienne, c’est bien de cela qu’elle était accusée. Il reproduit donc les erreurs des accusateurs de la sainte, erreurs condamnées par l’Eglise.

6° Calottes des évêques

Oui, nous avons nos sources pour dire qu’il s’agit au départ d’une coiffe pour se protéger du froid : https://africa.la-croix.com/question-du-jour-pourquoi-les-eveques-portent-ils-une-calotte/

7° Revenir sur la mantille

Pourquoi nous revenons sur la mantille ? Mais parce que c’était la question de départ : https://reponses-catholiques.com/est-ce-obligatoire-de-porter-une-mantille-ou-un-voile-a-la-messe/.

8° Port du voile dans l’Antiquité

Nous rappelons à nos lecteurs la source permettant d’affirmer que le port du voile était sujet à débat dans l’Antiquité et que la position de Tertullien n’était pas si suivie que cela. Cf. notre article https://reponses-catholiques.com/est-il-obligatoire-de-porter-un-voile-a-la-messe-suite/, où nous indiquons un article donnant état détaillé et scientifique du sujet : « le lecteur lisant l’anglais qui souhaite un panorama détaillé de la question peut lire E. Ferguson, “Of Veils And Virgins: Greek, Roman, Jewish, And Early Christian Practice”, Restoration Quarterly, 56 (2014), 223-243. » Nous encourageons l’auteur de la question à le lire.

Que le débat exégétique ne soit pas clos, c’est certain. Mais la réponse que nous apportons est solide tant sur le plan de la langue que du sens et c’est une réponse « catholique ». Comme le port du voile n’est pas obligatoire dans le Code de droit canonique et largement disparu pour les laïques dans la liturgie, y compris au St Siège, y compris du temps de Benoît XVI et St Jean-Paul II, cela nous semble tout de même largement suffisant pour confirmer à nos lecteurs ce que nous disons dès le premier article sur le sujet. Oui, une femme qui le souhaite peut porter une mantille (pas blanche si elle n’est pas vierge) à la messe. Non, elle n’est pas obligée de le faire et ni sa piété, ni son humilité ni sa chasteté ne peuvent être remises en cause de ce fait.

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Commentaires

  1. Guillaume

    Déformer ainsi mes propos pour les diaboliser, cela ne vous grandit pas…

    + “Ensuite, de quoi parle-t-on ? De mettre ou non une mantille à la messe. Donc une femme sans mantille, aux yeux de l’auteur de la question, équivaut à une femme en sous-vêtements ? Se rend-il compte du caractère insultant de ses propos, de sa muflerie et de ce que cela dit de sa moralité à l’égard des femmes ?”
    => Vous faites vous même une digression vers le vêtement à laquelle je répond, et vous vous en servez pour faire croire que je compare les femmes non voilées à la messe à des femmes en sous-vêtement: c’est honteux et odieux comme procédé!

    + “Il n’y a pas besoin d’être chrétien pour être correctement vêtu, la loi civile le dit elle-même.”
    => Encore une déformation grotesque de mes propos. Ai-je dis que seuls les chrétiens savaient s’habiller ? En revanche nous ne devons pas habiter le même pays car, venu l’été, les personnes (hommes et femmes) sortant très peu vêtus (voir carrément en maillot de bain!) sont légions, et les forces de l’ordre ne font rien. Cela ne veut évidemment pas dire que ne pas de voiler revient à se promener quasiment nu, mais que l’argument “habillez-vous comme tout le monde” est grotesque. Surtout pour une pratique qui est spirituelle et non mondaine : se voiler à l’église n’est pas une question de mode .

    + Pour le Padre Pio:
    “Nous trouvons fortement douteux que les grâces qu’il a reçues soient utilisées pour ce genre de motif et demandons des sources fiables pour le confirmer.”
    => Non le saint Padre Pio ne se servait pas de ses grâces pour “mater” (quel manque de respect…), mais précisément parce que la question de la modestie vestimentaire à l’église était primordiale à ses yeux. Vous voulez des sources fiables ? En voici :
    – Lettre à Padre Agostino (celle du 2 août 1913 par exemple:
    « Une femme qui est frivole en ce qui concerne la robe ne peut jamais être revêtue de la vie de Jésus-Christ et elle perd la parure de l’âme, une fois cette idole entrée dans son cœur. Que ces femmes se parent, comme dit saint Paul (1 Tim. 2, 9), de pudeur et modestie dans l’habillement convenable …»

    – Le livre “arrivederci padre pio” d’une de ses filles spirituelles, anne mcginn cillis (tertiaire franciscaine), qui temoigne:
    “J’ai eu l’occasion en avril 1963 d’interviewer, à San Giovanni Rotondo, une Canadienne, Italienne de descendance et parlant couramment sa langue maternelle, à qui le Padre Pio avait refusé l’absolution en confession parce qu’elle vendait des pantalons et des ensembles de pantalons dans son magasin de linge à Vancouver.
    Il lui ordonna de retourner chez elle au Canada et de liquider tout ce stock et de ne pas donner ces articles aux gens qui voudraient en porter, et si elle voulait son absolution, elle pourrait revenir en Italie et la recevoir, seulement après qu’elle aurait exécuté sans regret ses ordres.
    Elle avait une autre alternative: elle pourrait chercher à recevoir l’absolution dans une autre confession, de retour au Canada, mais, lui, le Padre Pio devait être mis au courant si elle avait fait ce qu’il lui avait été dit.”

    – Dorothy Gaudiose dans son livre “Prophet of the People: A biography of Padre Pio”, rappelle que le saint refusait l’accès au confessionnal aux femmes dont les robes étaient trop courtes. Sur la porte de l’Église, il y avait ce message:
    «Selon un désir formel du Padre Pio, les dames doivent entrer dans son confessionnal avec des jupes à au moins huit pouces en bas des genoux. Il est interdit d’emprunter des jupes longues dans l’église pour pouvoir aller à confesse.»

    Je rassure tout de suite l’auteur du site avant qu’il ne m’accuse encore injustement, les hommes aussi avaient des obligations, mais comme le débat tourne principalement autour de la mantille et du vêtement féminin, je centre ma réponse sur ce sujet.

    + “Quant aux considérations sur Ste Jeanne d’Arc comme icône LGBT, l’auteur de la question se rend-il compte qu’il reprend à son compte les accusations du procès de la sainte ?”
    Ainsi vous n’aurez fait que déformer tout ce que j’ai écris… Pour sainte Jeanne d’Arc c’est justement tout le contraire que je dis: que les fins exceptionnelles nécessitent de prendre des moyens exceptionnels qui ne sont pas là norme justement, mais que cela ne VEUT PAS dire que la sainte était une égérie lgbt comme AU CONTRAIRE certains aimerait la faire croire. Cependant l’accusation était tellement facile pour servir votre propos que vous n’avez pas pu vous empêcher de me l’attribuer!

    + “Pourquoi nous revenons sur la mantille ? Mais parce que c’était la question de départ”
    => Vous feignez de ne pas comprendre le motif de mon étonnement pour ne pas y faire face: non seulement je suis une autre personne que l’auteur de la première question, mais surtout il ne s’agit pas seulement de mantille mais de se couvrir la tête. Vous usiez d’un argument fallacieux disant que la mantille n’apparaissait pas avant le 15e siècle. Mais la question porte plus généralement sur le fait de se couvrir la tête à l’église pour une femme, et non pas spécifiquement d’une mantille… Le voile est il apparu au 15e siècle ?

    +« le lecteur lisant l’anglais qui souhaite un panorama détaillé de la question peut lire E. Ferguson, “Of Veils And Virgins: Greek, Roman, Jewish, And Early Christian Practice”, Restoration Quarterly, 56 (2014), 223-243. » Nous encourageons l’auteur de la question à le lire.
    => Je le ferais soyez en sûr, mais cela ne change rien au fait que l’Eglise ait exigée que les femmes rentrent dans les églises la tête couverte jusqu’à récemment. Qu’importe le débats qu’il a pu y avoir dans l’antiquité, notre mère l’Eglise l’a affirmée durant tout le moyen age jusqu’aux années 70, or c’est elle que nous devons écouter. Et l’Eglise ne pouvant se contredire nous sommes obligés d’admettre que cette pratique demeure non seulement licite mais surtout fortement recommandée pour qui en a conscience. Encore faudrait-il leur rappeler la dimension spirituelle au lieu de brandir des considérations linguistique (qui ne font d’ailleurs pas l’unanimité).

    + “Que le débat exégétique ne soit pas clos, c’est certain.”
    => On avance, merci c’est tout ce que je souhaitais vous entendre dire. Je crois aussi avoir fourni une réponse catholique solide en m’appuyant sur une constance du Magistère pendant plusieurs siècles (il s’agit d’une question de morale donc le Magistère ordinaire est engagé), sur des historiens et exégètes de l’Eglise sérieux, et sur des saints et des mystiques reconnus pour leur dons extraordinaires couplé à une exigence rigoureuse.
    Bien entendu que je ne prétend pas que le voile est obligatoire; mais comme il existe des conseils évangéliques non nécessaires au salut, il existe des pratique de piété très recommandée mais qu’on ose plus aborder à cause de la réaction épidermique que celles-ci entraînent…

    Et qui mieux qu’une femme pourrait nous parler de la grandeur mystique que confère le voile chrétien ? Je terminerai donc en citant la célèbre philosophe et théologienne Alice von Hildebrand, qui révèle toute la beauté poétique et spirituelle de la femme voilée :
    « Les femmes sont plus mystérieuses que les hommes, car il y a quelque chose en elles qui appelle à être voilé. Le voile n’indique pas l’infériorité mais il montre le caractère sacré, mystérieux et sublime. Chaque femme porte en elle un secret, quelque chose de mystérieux et de sacré. Ce secret, c’est, à un niveau naturel, la possibilité d’une nouvelle vie ».

    Cordialement, dans le Coeur Immaculée de Marie.

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