
Descente aux enfers de Jésus-Christ. A-t-on idée du moment où, dans la préhistoire, l’être doué de conscience a cessé d’être un animal pour devenir un homme, susceptible d’être sauvé par Jésus-Christ, lors de sa descente aux enfers ?
Il y a trois aspects dans cette question : 1) à quel moment de l’Histoire est apparu l’être humain ; 2) qui ou quoi est sauvé ; 3) que se passe-t-il lors de la descente de Jésus aux enfers ?
1° Le théologien ne peut pas répondre à cette question car elle ne relève pas de son champ mais du champ paléontologique. Quand un hominidé est-il devenu un être humain ? L’australopithèque Lucy en était-elle vraiment un ? Ou faut-il se limiter à un niveau de conscience plus élaboré des homo sapiens ? Ou, au contraire, monter plus haut dans sa lignée ?
Ces débats agitent la communauté scientifique et présupposent d’accepter la Théorie de l’évolution darwinienne. Qui, est une théorie qui permet de bien expliquer des observations empiriques mais reste une théorie. On sait par exemple, que l’homme de Neanderthal enterrait ses morts avec des objets. Ce qui, pour plusieurs chercheurs, est la marque d’une pensée symbolique, donc possiblement religieuse, et d’une vision de la mort qui pourrait ouvrir à la croyance en quelque chose après la mort… Qui pourrait être vu comme une forme de salut. Mais les hommes de Neanderthal ont disparu et ne sont pas de la même espèce que les homo sapiens. Donc, quand les textes du Magistère parlent « du genre humain », cela inclut-il les hommes qui n’étaient pas sapiens ? Et qui peut savoir ce qui se passait dans la tête et le cœur d’un australopithèque ? En bref, ce n’est pas ainsi que la théologie pose le sujet.
2° La question écologique a obligé à penser récemment le salut de la Création. Plusieurs textes bibliques sont convoqués pour réfléchir à un salut de l’ensemble du cosmos : « La Création gémit dans les douleurs de l’enfantement » (Rm 8, 22), l’Apocalypse nous fait voir « des cieux nouveaux et une terre nouvelle » (Ap 21, 1), Isaïe nous montre le lion avec l’agneau (Is 11, 6). Ces textes décrivent une harmonie dans le cosmos, une paix entre les être vivants, là où d’autres montrent le lien entre le mal et la destruction du vivant : le sol est maudit après la Chute dans le jardin d’Eden, le Déluge tue toute vie hormis les rescapés de l’Arche etc.
Ces textes ne contredisent pas le salut pour l’homme dans la résurrection au Dernier jour, mais ils indiquent que le salut humain s’inscrit dans un salut plus large… Pourrait-il englober des hominidés disparus ?
3° Ce qui nous amène au troisième point. L’Ecriture nous dit que Jésus est ressuscité le troisième jour et que les disciples, hommes et femmes, trouvent le tombeau vide, alors que Jésus avait été enterré le jour de sa mort. Point. Le Credo nous dit qu’ « Il descendit aux enfers ». Là aussi, point. Rien ne nous est dit de ce qui se passe pendant ce temps.
Les « enfers », hadès, en grec, traduit l’hébreu sheol, qui est le séjour des morts ni bons, ni mauvais, sous forme d’ « ombres ». 1 S 28 nous montre, par exemple, la nécromancienne d’Eïn-Dor faisant revenir le fantôme de Samuel du sheol. Ce ne sont ni l’Enfer (en français, nous pouvons distinguer grâce au pluriel et au singulier), ni le Purgatoire. C’est simplement le lieu des morts, et cela nous dit que le Christ est bel et bien mort.
Ce n’est pas sa descente aux enfers qui nous sauve, c’est sa mort et sa résurrection. Qu’Il soit allé « sauver » des morts au sheol est une interprétation théologique, voire mystique. Par exemple, c’est celle du grand théologien Hans Urs von Balthasar et on la voit représentée dans des icônes célèbres. Mais c’est une interprétation. Une autre ligne interprétative insiste plutôt sur le Grand Silence du Samedi Saint, où, justement, il ne se passe rien. Elle s’illustre dans les tabernacles vides de nos églises jusqu’à la nuit pascale. Et elle a aussi une grande puissance spirituelle et une grande beauté.
La seule chose que cette expression peut nous dire, c’est que les morts avant la résurrection du Christ sont concernés par le salut. Jusqu’à qui et quoi s’étendra ce salut et selon quelles modalités entre êtres humains et autres êtres est une autre affaire.
Néanderthal etait un sapiens, dont nous gardons probablement quelque gènes. Pour Pie XII, l’évolution est une théorie. Mais pour Jean-Paul II, elle est “plus qu’une théorie”.
Moui et les media n’insistent pas sur ce qui contredit la théorie… Il y a deux ans environ, Sciences&vie (revue non complotiste, et plutôt : media de l’establishment) témoignait de la perplexité de la communauté scientifique devant des restes humains découverts dans une grotte autour d’un même feu, ce qui indiquait sinon une parenté, du moins une familiarité. Or l’un était un Sapiens, l’autre un Néanderthal et le dernier un Cro-Magnon. Mais ce fait contredisant la théorie, on (Sciences&vie) n’en parla plus… Sur la théorie de l’évolution , l’attitude la plus honnête semble de dire que c’est une théorie en vogue actuellement, mais que la réalité c’est que nous ne savons pas ce qui s’est passé à ces époques là. Il y a pu y avoir évolution comme création spontanée, ni l’un ni l’autre ne sont impossibles à Dieu. Il y a tout de même des points d’incohérence dans la théorie de l’évolution, et il ne faudrait pas la canoniser trop vite
ce n’est surement pas l’animal ,qui descend aux enfers ( ou purgatoires) ! c’est cet animal dégénré issu de macaques qu’on a nommé ” humain” , qui est tellement pourri , retors , vicieux ( il appelle ça ” l’intelligence” ! ) que 95% pourrissent et pourriront en enfer ; seuls ceux restés ” animaux” ( contemplatifs ; sains ; naifs) seront sauvés; à condition qu’ils prient et ne regardent pas ce que font les ex-macaques