Que penser des Fleurs de Bach, peut-on les utiliser sans danger ?
Nous ne sommes pas qualifiés pour répondre à cette question qui n’a rien de théologique. Elle concerne les médecines parallèles par rapport à la médecine conventionnelle, avec les débats scientifiques qui vont avec.
Ce que nous pouvons dire, c’est que les méthodes non conventionnelles doivent être abordées avec prudence et toujours avec en miroir un avis médical. C’est exercer la vertu de prudence. Plus pertinent sur le plan théologique, certaines de ces méthodes frôlent l’ésotérisme ou le paganisme, voire y font carrément appel. Un chrétien ne doit pas s’y adonner ou, en tous cas, veiller à ce qu’une dimension spirituelle incompatible avec sa foi y soit mêlée (ce qui est le cas quand on avance dans le yoga, par exemple, dans le Reiki, certains aspects de la sophrologie, de la kinésiologie, de la lithothérapie.). Ou bien sûr si l’usage de certaines plantes relève de la consommation de stupéfiants sous prétexte de thérapeutique. Les Fleurs de Bach contiennent de l’alcool, par exemple, ce qui peut être risqué pour des enfants, des femmes enceintes ou des personnes .
…” Pour rendre compte des effets escomptés par les fleurs de Bach, il faut soit réduire l’homme à sa dimension matérielle au détriment de la spécificité de l’esprit ; soit attribuer aux plantes une action « spirituelle » – ce qui correspond à la vision sacralisée de la nature préconisée par le Nouvel Age, et à laquelle le Dr Bach a pleinement souscrit dans la seconde partie de sa carrière…”
extrait : père Joseph Marie Verlinde
Lu sur le site https://sosdiscernement.org/fleurs-de-bach
tenu par un prêtre exorciste qui a une grande expérience.
Un extrait : Les Élixirs Floraux de Bach (EFB) sont les instruments d’une pseudo-thérapie dite alternative de plus en plus répandue en France.[…]
Une réflexion du Père Verlinde :
Les fleurs de Bach
par Père Joseph-Marie | 18 mars 2007
Selon le médecin britannique Dr Edward Bach(1886 – 1936), dès qu’une maladie s’installe, et bien avant qu’elle ne soit perceptible au niveau physique, un changement d’humeur, d’état d’âme, intervient par rapport à l’ordinaire. Un traitement adéquat des émotions peut alors selon le Dr Bach, empêcher la maladie d’apparaître.
La méthode ne décrit pas moins de trente-huit attitudes mentales négatives auxquels correspondent 38 essences de plantes, arbres et arbustes sauvages, sélectionnées par le Dr Bach. Leur mode de fonctionnement serait vibratoire : les essences ré-harmoniseraient le champ bioénergétique. Pour faciliter le diagnostic, un certain nombre de praticiens associent plusieurs fleurs dans un seul élixir floral.
Il s’agit donc de phytothérapie, ce qui en soi n’est pas répréhensible, loin de là, et même efficace en bien des cas pour des affections somatiques. Mais la prétention de guérir les états d’âme par des extraits de plantes me semble quelque peu présomptueuse. Les états d’âme ont des répercussions physiologiques incontestables ; en ce sens les plantes peuvent effectivement influencer sur les états d’âme. Mais ceux-ci s’enracinent ultimement dans la dimension spirituelle de l’homme, qui transcende radicalement le niveau somatique. Pour rendre compte des effets escomptés par les fleurs de Bach, il faut soit réduire l’homme à sa dimension matérielle au détriment de la spécificité de l’esprit ; soit attribuer aux plantes une action « spirituelle » – ce qui est correspond à la vision sacralisée de la nature préconisée par le Nouvel Age, et à laquelle le Dr Bach a pleinement souscrit dans la seconde partie de sa carrière. […]
https://fsj.fr/2007/03/les-fleurs-de-bach-2/