Terre promise et fidélité

[Nous invitons nos lecteurs à poser leurs questions dans les commentaires de nos articles car les questions ne nous parviennent plus autrement. Nous rappellerons ce message tant que le problème informatique ne sera pas réglé]

1) Les engagements divins par rapport à la terre sainte, semblent garantir un bien temporaire, symbolisant le paradis. Cela suggère que la fidélité de Dieu à des promesses moins importantes renforce son engagement envers la promesse ultime du paradis, résultat final de toutes les alliances avec le peuple juif. Dans ce contexte, un juif peut-il être condamné à l’enfer malgré l’alliance conclue entre Dieu et le peuple juif ? Si c’est le cas, comment concilier cela avec l’irrévocabilité des promesses de Dieu envers les juifs ? 2) L’Ancien Testament abonde en récits où le peuple juif est châtié et apparemment abandonné par Dieu en raison de son infidélité. La destruction du temple de Jérusalem par les Romains est attribuée à cette infidélité, de même que la perte de guerres et de l’arche de l’Alliance. Bien que Dieu soit fidèle et ne puisse se renier, il n’impose pas sa volonté et laisse libre choix à chacun de le suivre, qu’il soit chrétien ou juif. Les promesses divines aux juifs et chrétien semblent irrévocables tant que la fidélité persiste, et ce sont les humains, juifs et chrétiens, qui choisissent parfois de rompre ces alliances. Je ne comprends pas l’insistance sur l’irrévocabilité des promesses divines aux juifs peu importe leur comportement malgré les preuves du contraire dans plusieurs récits bibliques. Les promesses de Dieu sont irrévocables, oui. Mais le récipient (juif ou chrétien) de ces promesses doit vouloir les recevoir. 3) Vous dites : “Dieu n’a jamais promis une terre aux chrétiens. Il leur a promis la résurrection et l’espérance qu’ils en ont est, à la différence des Juifs, garantie par celle de Jésus… Encore faut-il ne pas couper pas la relation avec Lui.” Il me semble que le fait que l’objet de la promesse soit différent ne change rien du charactère irrévocable des promesses divines. Dans tous les deux cas, ce sont des promesses divines et Dieu ne peut se renier lui-même. La différence est que dans le cas des chrétiens on comprend que pour bénéficier de ces promesses il faut rester fidèle à Dieu, ce qui ne semble pas être le cas chez les juifs. Ce n’est pas Dieu qui se renie quand un chrétien va en enfer. Ce n’est pas Dieu qui se renierait non plus si ses promesses aux juifs ne se réalisent pas à cause de leur infidélité. Ce sont plutôt les chrétiens et les Juifs qui auront trahit Dieu.

C’est à peu près ça. Un Juif pourrait bien aller en Enfer s’il se coupe de sa relation à Dieu. Cependant, la promesse de la Terre d’Israël, ce n’est pas tout à fait la même que la promesse de la Résurrection. Ou plus exactement, en Apocalypse 21-22, il y a bien une Jérusalem Nouvelle pour tous les sauvés. Ca n’enlève rien aux promesses de la Terre aux Juifs pour cette Jérusalem-ci.

Que cette promesse soit liée à leur fidélité à Dieu est exacte. Et le fait qu’ils aient refusé Jésus n’est pas la même chose que la fidélité au Père. L’Eglise n’a jamais considéré que le Dieu des Juifs était différent de celui des chrétiens et que les Juifs en croient pas en Dieu.

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