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Je voudrais savoir si pour un Catholique il est possible de prier et demander l’intercession d’un saint Orthodoxes (ceux béatifiés après le schisme). Par exemple, j’aime beaucoup Saint Païssios du Mont Athos qui est défunt en 1994 et a été canonisé par l’Église Orthodoxe en 2015. Est-ce possible de demander son intercession et posséder une icône de lui pour un Catholique ? Le fond de la question est de savoir si l’Eglise Catholiques reconnait les saints de l’Eglise Orthodoxe post-schisme.
Il faut distinguer la vénération publique et privée. Les saints orthodoxes post-schismes de 1054 ne peuvent être « élevés sur les autels » comme on le dit traditionnellement, et recevoir une vénération publique : pas de fête liturgique, pas de mention dans le calendrier, pas de statues dans les églises, pas de pèlerinages paroissiaux ou diocésains sur leur lieu de mémoire.
Cela n’empêche pas une vénération privée, car ils sont schismatiques et non hérétiques. On peut donc avoir une icône chez soi, demander l’intercession de la personne, se rendre en pèlerinage dans un sanctuaire qui le concerne, et même organiser un pèlerinage privé. Mais il faut s’abstenir de le présenter publiquement comme un saint et surtout de l’enseigner (ce dernier point concerne surtout les pasteurs et les catéchistes. Un fidèle peut bien exprimer son avis sur la sainteté de cette personne).
C’est d’ailleurs souvent ainsi que commence la dévotion à des saints catholiques. Les fidèles commencent par prier une personne, voire demandent l’intercession d’un membre de leur famille décédé, sans avoir la garantie de l’Eglise qu’ils sont au Ciel. Mais ce n’est pas pareil de l’affirmer en chaire. Pensons à des dévotions controversées, et pourtant massivement pratiquées, comme pour Marthe Robin ou Medjugorje.
Bien sûr, on peut lire et étudier la pensée et les écrits de saints orthodoxes. Enfin, le Pape François a déclaré martyrs les coptes égyptiens exécutés par l’Etat islamique en Lybie en 2015. « L’œcuménisme de sang » peut encourager la dévotion à des martyrs chrétiens non catholiques, du fait du caractère édifiant de leur attitude.
Question. Des personnalités se revendiquant du catholicisme ont cependant vécu en concubinage et ont eu des enfants : je cite Marion Maréchal et la présidente italienne Giorgia Meloni, qu’on aurait cru plus attachées aux valeurs traditionnelles. Nombre de nos enfants sont aussi concernés par ce phénomène. Serait-ce que le fait d’être marié ou non ne dit rien à la conscience : ce n’est ni bien ni mal ? Le fidélité au conjoint, le soin à prendre des enfants disent en revanche quelque chose à la conscience. Cette proposition (ce n’est ni bien ni mal, ca ne dit rien à la conscience) s’etait déja posée à ma génération à propos de la régulation des naissances. Que faut-il en penser ?
Bonjour. Jusqu’à quel point sommes nous coupables des actes des autres ? Je suis mariée depuis des années avec un homme au caractère emporté qui me critique beaucoup. La plupart du temps lorsqu’il se met en colère je ne réponds rien. Cependant, lorsque ses reproches sont trop fréquents et que je suis lasse d’être si peu considérée par lui, (il peut être très dur dans ses propos mettant en cause mon rôle d’épouse, de mère, et même ma famille) je finis par exploser et je lui dis qu’il devra payer un jour sa méchanceté à mon égard et son comportement agressif. Ensuite je m’en veux pour mon manque de charité et me rappelle que le Christ ne disait rien à ses bourreaux. De plus je me sens lâche de ne pas le quitter et de favoriser ainsi son comportement colérique. Mais je ne me sens pas capable d’envisager une rupture…. Pensez vous que je puisse être responsable, à mon niveau, de cette situation conflictuelle ? Peut on être coupable de laisser, par faiblesse, des choses mauvaises se faire ? Devrais je, d’après vous, me comporter différemment ? Merci de me répondre.
Sur quelle base encouragez-vous la vénération privée d’un schimatique? Le schisme est un péché grave qui suppose des hérésies comme le rejet de l’autorité papale et de l’ indéfectibilité de l’église etc.